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EN QUÊTE DE

NOUVELLES POLICIERES

Le concours

"En quête de nouvelles policières" est un concours académique (pour l'instant) qui repose sur un partenariat entre les ministères de l'Intérieur et de l'Education nationale et l'association ALIFS.

Chaque année, un thème est imposé et la classe participante (depuis l'année 2017-2018, le concours est ouvert aux collèges) doit écrire une nouvelle policière en lien avec ce thème. Les élèves sont accompagnés dans le projet par des policiers (ou gendarmes) et par des auteurs de polars.

Cinq prix sont décernés :

- le prix de la nouvelle (trois prix)

- le prix de la présence numérique

- le prix de l'illustration

Notre lycée participe à ce concours depuis 2015-2016. Sophie et moi l'encadrons depuis l'année suivante.

Dans quel cadre?

Il faut consacrer au moins une heure par semaine au projet. Il peut être mené en littérature et société, en AP ou en heure de français demi-groupe, mais avec une classe entière, le travail est plus compliqué, dans la mesure où la nouvelle est collective.

 

Intérêt de mener ce projet?

Les intérêts sont nombreux, mais nous pouvons citer en particulier :

- Le travail d'écriture collective longue (environ 8 pages), qui est un bon entraînement pour l'EAF

- la découverte de l'univers policier, de façon concrète grâce aux rencontres (nous avons la chance d'avoir travaillé avec l'adjudante chef de la gendarmerie de Pauillac, Gwladys Gourcilleau, qui a partagé non seulement son expérience mais qui a fait découvrir le métier de gendarme et a même participé à nos travaux pour le concours en personne et avec son matériel)

- la découverte de l'univers de l'écriture, grâce aux interventions de l'auteur de polar, qui a souvent mené une carrière dans la police

- les avantages du projet de classe (déjà évoqués pour Dis-moi dix mots) : la cohésion de classe, l'intérêt des élèves, les progrès notables chez chacun d'entre eux...

De plus, c'est un projet très bien encadré. Une réunion est organisée en début d'année, des formations sont proposées et les organisateurs du concours, en particulier Sandrine Urvoy et Nelly Turonnet, prennent régulièrement contact avec nous pour s'assurer que nous ne rencontrons pas de difficultés, et pour nous proposer de l'aide si nécessaire. C'est donc un projet très rassurant pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude d'en mener ou qui craint de ne pas réussir à la mener jusqu'au bout.

Par ailleurs, la remise des prix est un moment très agréable où les élèves découvrent d'autres facettes du métier de policier, notamment la police cynophile avec une démonstration. Tous repartent avec un exemplaire du recueil de nouvelles policières et un cadeau (clé USB, batterie externe…), ce qui permet de consoler ceux qui n'ont pas reçu de récompense.

théâtre

Ecriture dramatique

édition 2017-2018

Classe : En 2017-2018, nous avons mené ce projet à titre expérimental avec une classe composée d'élèves de 2nde GT (demi-groupe soit 15 élèves) et une classe de 1e professionnelle, ASSP (24 élèves). 

Nous y avons consacré une heure par semaine toute l'année : heure d'AP pour les 2ndes et heure d'EGLS pour les 1e.

L'objectif était ainsi de réduire les a priori sur la filière professionnelle, d'amener les élèves de 2nde à découvrir des métiers en lien avec le service à la personne et de dresser des ponts entre LGT et LP.

Intervenants : Sophie, Richard Arribot (lettres-histoire) et moi avons encadré la classe toute l'année. 

Nous avons travaillé avec l'adjudante chef de la gendarmerie de Pauillac, Gwladys Gourcilleau, avec l'auteur de romans Alain Poirier, et avec nos amies de la BPDJ, Sonia Cazenve et Eléonore Michel.

Contrainte : cette année, la contrainte ne portait pas sur un thème mais sur une forme. La nouvelle devait être une pièce de théâtre. Nous étions ravis! Sophie, Richard et moi animons l'atelier théâtre du lycée depuis cette même année. 

Déroulement des séances :

- Une séance de pratique théâtrale pour apprendre à connaître les élèves et qu'ils se découvrent eux-mêmes.

- Séances de lecture/écriture autour d'une nouvelle policière

- Présentation du plateau technique des ASSP par les élèves de 1e

- Début du travail sur la pièce de théâtre :

Nous voulions nous servir du plateau technique des ASSP comme décor. Nous sommes donc partis du cadre dans lequel allait se dérouler la pièce : un hôpital, une maison de retraite, une crèche...

Les élèves ont fait des propositions et nous avons voté pour celle que nous préférions.

les rencontres avec Sonia et Eléonore, Gwladys Gourcilleau et Alain Poirier nous ont aidés à affiner notre trame.

Par ailleurs, nous avions décidé d'organiser une murder party en fin d'année, avec la BPDJ, dans le but de travailler de façon ludique sur la prévention. Nous avons donc "injecté" dans notre histoire des éléments dans un but didactique (la GPA, le harcèlement, le chantage, l'homophobie…)

-Une fois la trame trouvée, les élèves ont travaillé par groupes sur une partie de la pièce (interrogatoire d'un suspect) et sur les pièces à conviction, indices, etc. qui serviraient à la fois dans le texte (ce qui permettait de le rendre plus concret) et pour la murder party.

- En même temps, un groupe d'élèves guidé par Richard, a créé l'illustration de la pièce. 

A ce moment-là de l'année, les élèves d'ASSP sont parties en stage durant cinq semaines. Avec nos élèves de 2nde, nous avons donc écrit la pièce en partant des interrogatoires déjà rédigés et des conseils d'Alain Poirier.

- Nous avons également réalisé un teaser de notre pièce (pour le prix de la présence numérique), à un moment où les élèves commençaient à se décourager et à trouver le travail d'écriture laborieux. La fin du projet a été une course contre la montre mais nous avons réussi à terminer notre pièce (sans l'écrire à la place des élèves, car c'est le risque lorsque nous sommes pris par le temps, mais nous refusons de nous laisser tenter par cette solution).

- Nous avons remporté Le prix de la présence numérique (pour la 2e année consécutive) grâce au teaser que Richard a réalisé aves les élèves. 

Difficultés rencontrées:

- Le manque de cohésion : nous avons mené ce projet à titre expérimental et nous avons été confrontés à une réelle difficulté, que nous avions négligée, le manque de cohésion entre les élèves de 2nde et les élèves de 1e. Nous avons fait face à des réticences de la part des 1e, que Sophie et moi ne voyions que durant cette heure de la semaine. Sophie connaissait cette classe de l'année précédente mais ce n'était pas mon cas et j'ai eu beaucoup de mal à tisser des liens et à établir une relation de confiance avec les élèves (la première séance de théâtre ayant sans doute "refroidi" les élèves, timides et mal à l'aise dans ce type d'exercice, au lieu de l'effet contraire attendu). Elles n'ont pas compris pourquoi elles menaient ce projet en EGLS et ont eu beaucoup de difficulté à entrer dans le travail, surtout avec leur absence durant le stage.

Cependant, nous avons constaté que le travail par petits groupes était efficace et leur permettait de mieux s'impliquer dans le projet et de créer des liens entre les élèves des deux classes. Mais il a été interrompu par le stage.

En revanche, la murder party a permis de résoudre en quelques heures ce problème! Les élèves ont beaucoup apprécié ce projet, ils s'y sont investis avec plaisir et ont enfin coopéré spontanément.

Il en ressort que qu'il faudrait commencer l'année avec un projet de ce type pour créer une cohésion dans le groupe.

- L'effectif très important, surtout dans le cadre d'une écriture collective, a également été un frein, d'autant que les groupes des 2ndes et des 1e étaient déséquilibrés.

- L'ampleur du projet : les séances étaient très intenses dans la mesure où nous n'avions qu'une heure par semaine (sans compter les jours fériés!) à y consacrer. Nous avons pu trouver quelques heures supplémentaires en prenant sur les cours de français pour un petit groupe d'élèves et nous avons compté sur la bonne volonté de certains d'entre eux qui n'ont pas hésité à donner de leur temps personnel.

Nous reteterons l'expérience l'année prochaine mais en essayant autant que possible de prendre en compte ces difficultés.

Autour du sport

édition 2016-2017

sport

Classe: Un groupe de 2nde, en AP. L'autre groupe travaillait sur un autre projet : Livre de sciences pour tous.

Intervenants : Sophie et moi avons encadré la classe toute l'année, avec l'aide de notre collègue Sophie Dal Corso (physique-chimie) avant son congé maternité. 

Nous avons travaillé avec l'adjudante chef de la gendarmerie de Pauillac, Gwladys Gourcilleau, et l'auteur de romans Alain Poirier sont intervenus à plusieurs reprises pour aider les élèves dans la réalisation du projet.

Contrainte : cette année-là, la nouvelle devait porter sur le thème du sport. 

Déroulement des séances :

- Nous avons d'abord présenté le projet aux élèves et la contrainte.

- Nous avons ensuite réfléchi ensemble à la trame de la nouvelle, le contexte, et bâti le schéma narratif.

- Avant de nous lancer dans l'écriture, nous avons décidé de réaliser un mannequin challenge, que nous avons présenté pour le prix de la présence numérique, et grâce auquel nous avons pu bien mettre en place les principaux éléments de la nouvelle. L'adjudante Gourcilleau et son collègue ont eu la gentillesse de mettre à notre disposition le matériel technique (la valise de gel des lieux, les combinaisons, les kits de relevé d'empreintes, etc.) et ont même accepté de jouer un rôle dans la vidéo!

- Les élèves se sont mis par groupes, avec une tâche précise pour chacun d'entre eux : l'illustration, les recherches scientifiques et techniques, le profil des personnages, le blog du projet...

- Les élèves ont tous rédigé, en groupe, sur l'outil https://etherpad.fr/

- Nous avons procédé à une relecture-correction avant d'envoyer la nouvelle.

Vous pouvez voir le Mannequin challenge ici. Il nous a permis de remporter le Prix de la présence numérique. Si vous regardez bien, vous trouverez l'arme du crime et le/la coupable.

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